Les défis de l'économie circulaire pour un développement durable

Tout au long de ce voyage, on notera combien les démarches entreprises redonnent de la place à l’autonomie et au jeu des acteurs, permettent à des collectivités, des associations et des personnes, d’agir en faveur de l’environnement, mais aussi pour la préservation de l’emploi et du lien social.

Puisque l’économie circulaire s’inscrit dans une démarche de recyclage qui existe depuis toujours, qu’est-ce qui en fait sa force ? Sa capacité à inscrire l’essence de l’écologie non pas dans une politique du moins et de la contrainte, mais dans une ouverture vers un renouvellement du désir, vers une conquête de l’autonomie, vers la possibilité de redonner du sens à un objet existant. Elle engendre une vraie dynamique et, plus essentiel encore, peut s’exercer tant au niveau macro qu’au niveau micro, artisanal et même hyper-individualisé. En outre, elle constitue un processus de pensée, un renouvellement des rapports sociaux à la consommation.

Finalement chacun peut, à son niveau et à sa manière, agir en économiste circulaire. Economiste et économe, car le ressort de l’économie circulaire consiste d’abord à… économiser. Ensuite, dans son imaginaire, la capacité d’agir offre une jouissance de soi, un plaisir de se sentir membre de la collectivité humaine. C’est aussi une passerelle vers le passé, les racines, les expériences des aînés. Quelle satisfaction de contribuer, même de façon exotique, à la préservation de la terre, tout en étant un mode d’expression de sa créativité et de son plaisir !

Ainsi, pour poser des jalons autour de l’économie circulaire, cet ouvrage veut montrer son étendue, son foisonnement d’initiatives, le lien avec l’esprit d’entreprendre et le goût du risque… Car il n’y a pas qu’une (bonne) manière de la pratiquer, mais des milliers.
Ainsi, l’économie circulaire propose une façon d’aborder le monde, de se réapproprier son présent et son avenir.